Dominique CHABROL
Alphonse Boudard
une vie à crédit
L’auteur de La cerise et Georges Brassens étaient copains, même si Alphonse Boudard ne faisait pas partie du tout premier cercle des écrivains amis de GB, comme René Fallet ou Jean-Pierre Chabrol.
Vous apprendrez dans cette biographie qui a fait notre régal pendant une bonne semaine qu’Alphonse Boudard faisait partie du jury du Prix Littéraire Georges Brassens créé en 1997, Prix toujours attribué dans le cadre des Journées GB du Parc Brassens de Paris 15° grâce à l’ACE15. Vous y apprendrez aussi que Boudard avait l’intention d’écrire un livre sur Brassens mais que son décès en janvier 2000 l’en avait empêché. Vous y lirez aussi un témoignage inédit de Brassens sur Boudard, issu d’une correspondance privée
Voici la présentation du livre trouvée sur internet : « Alphonse Boudard, une vie à crédit », remarquable biographie de l’auteur regretté de « La métamorphose des cloportes », des « Combattants du petit bonheur », de « La cerise » et de « L’hôpital », entre autres ouvrages marqués au coin de la truculence et d’un argot charmant et maîtrisé qu’il partageait avec Simonin, Dard ou Audiard, d’une langue verte aujourd’hui en voie de disparition tout comme le Paris qu’il connut. Cet ouvrage très bien écrit et parfaitement documenté permet de faire la part entre le réel et le romancé. Ce cher Boudard ayant passé son temps à raconter sa vie de résistant, de taulard, de tubard ou de scénariste, d’aucuns auraient pu croire que tout avait été dévoilé. Que nenni ! Le lecteur découvrira par exemple qu’il ne fut pas vraiment une pointure dans l’ouverture des coffres forts, qu’il ne braqua pas la maison Borgniol, mais une modeste pâtisserie le triste jour où il se fit alpaguer et qu’il écopa d’une peine inférieure à celle racontée. Dominique Chabrol, très respectueux de l’esprit de modestie de son sujet, reste très discret sur sa vie privée. Il ne dit pas quelle profession exerçait vraiment la mère d’Alphonse qui venait le voir chez sa nourrice dans une rutilante Panhard-Levassor décapotable. C’est tout juste si l’on apprend au détour d’un paragraphe qu’il eut une maîtresse. Les amateurs de potins style « Voici-Gala » en seront pour leurs frais. Les autres verront dans cet ouvrage un livre de référence qui leur en apprendra énormément et qui leur donnera sans nul doute envie de lire ou de relire ce sympathique auteur. À noter également la présence d’un très intéressant cahier central regroupant photos et documents d’époque. ».
464 pages (bibliographie, index)
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