Georges Brassens
Je suis une espèce de libertaire
Présentation de l’éditeur : « Ainsi se définissait Georges Brassens : « Je suis une espèce de libertaire. ». Il l’avait proclamé sans détours dès 1952, l’année même de ses débuts sur scène, à travers les paroles de La mauvaise réputation, une de ses premières chansons : « Je ne fais pourtant de tort à personne / En suivant les ch’mins qui n’ mèn’nt pas à Rome / Mais les brav’s gens n’aiment pas que / L’on suive une autre route qu’eux. » Un cri du cœur qu’il ne reniera jamais.
Ce recueil de ses réflexions, retrouvées dans les marges de ses manuscrits ou repérées dans ses propos publics, est probant : Brassens a choisi d’être libertaire, il le demeure en toutes circonstances.
Qu’on ne compte pas sur lui pour être consensuel ou convenu. Il pense comme il fait des chansons : à sa manière, qui est rude et généreuse à la fois. Il gamberge dans une langue franche et élégante.
Il n’endosse pas les habits du moraliste. Il a son mode : la provocation. Il a son ton : l’ironie. Il alterne convictions et doutes. Il n’impose rien, il constate ou suggère. À chacun d’en faire son miel. »
Ajoutons à cette présentation que sans prendre de gants et sans fioritures inutiles, dans son avant-propos Jean-Paul Liégeois remet quelques pendules d'imbéciles à l'heure de Brassens, la vraie, celle de celui qui affirmait : "Il ne me déplaît pas déplaire à certains". Ces autoproclamés « amis de Georges », blaireaux et charognards qui pullulent sur Facebook ou ailleurs et qui tentent aujourd'hui d'embaumer Brassens dans l'image saint-sulpicienne d'un bon Tonton Georges mou, consensuel et sans saveur.
172 pages
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