Fred HIDALGO
Jean-Jacques Goldman Confidentiel
Présentation de l'éditeur :
« C'est à Fred Hidalgo que Jean-Jacques Goldman, en pleine gloire, avait annoncé qu'il arrêtait les disques et la scène. Aujourd'hui, après trente ans au service des Restos du Coeur, il a décidé aussi de tourner cette page.
Cette biographie, nourrie d'entretiens recueillis au fil de trois décennies, est le fruit des relations privilégiées entre un chanteur à succès mais secret et un journaliste amoureux de la chanson. C'est l'histoire d'un fils d'immigrés juifs, demi-frère d'un révolutionnaire abattu à 35 ans, devenu l'auteur-compositeur-interprète français le plus populaire de sa génération ; le plus courtisé aussi par ses pairs, après avoir été vilipendé par la presse qui, à ses débuts, ne voyait en lui qu'un « chanteur à minettes » éphémère.
Riche de moments émouvants et forts, ce livre retrace le parcours d'un artiste hors normes (commenté par lui-même), le destin singulier d'un homme resté modeste, solidaire et discret. Et c'est « la personnalité préférée des Français » qui se révèle comme jamais, en nous faisant entrer dans la confidence. »
Notre commentaire :
Trois pages de cette biographie due à Fred Hidalgo qui créa et dirigea « Paroles et Musique » de 1980 à 1990 et « Chorus » de 1992 à 2009, permettent à Jean-Jacques Goldman et à l'auteur de revenir sur la polémique qui suivit la déclaration du chanteur sur le caractère « obscène » de la chanson de Brassens « Mourir pour des idées » lors d'une émission TV de Michel Drucker diffusée en octobre 2001 pour commémorer les vingt ans de la mort du barde de Sète. Jean-Jacques Goldman reconnait une maladresse, mais justifie son propos par son histoire familiale et ses engagements.
Le rédacteur de cette note, qui connaissait le rôle du père de Jean-Jacques Goldman pendant la Résistance et lors de la libération de Lyon à la tête d'un bataillon des FTP-MOI, avait bien compris ce que voulaient signifier les mots du chanteur. Il savait aussi que Pierre, demi-frère de Jean-Jacques, assassiné en 1979 par un groupe d'extrême-droite, était « mort pour ses idées » et il ne s'était donc pas joint aux réactions stupides des fans imbéciles, ignares et idolâtres qui peuplent, trop nombreux, le petit monde brassénien.
Nous vous recommandons ce livre-événement qui vous fera mieux connaître et comprendre Jean-Jacques Goldman.
570 pages (cahier photographique central)
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