Eddy MITCHELL
avec Didier Varrod
Il faut rentrer maintenant...
Voici des extraits de la chronique de Sophie Delassein, parue dans le Nouvel Obs lors de la sortie du livre :
“Après avoir fait ses adieux à la scène, Eddy Mitchell remet un pied dans la lumière en publiant «Il faut rentrer maintenant» (Editions de La Martinière), avec Didier Varrod.
D’emblée, pourquoi le cacher, on se demande si on va le faire, autrement dit si on va vraiment s’avaler 313 pages sur Eddy Mitchell, sa vie, son œuvre? Et puis, rapidement, parce que le bonhomme est intelligent et cultivé, parce que son porte-plume Varrod tient le rythme et ne le lâche jamais, on y va avec un plaisir certain.
Où l’on apprend (un peu surpris) que Céline est son auteur de chevet.
Où on l’entend se plaindre: «Maintenant, dans les chambres d’hôtel vous avez des minibars qui ne contiennent jamais rien.»
Où on l’entend se moquer d’un paparazzi amateur qui avait réussi à fourguer au journal «Voici», un cliché pris avec son mobile de lui sur une plage de Saint Barth avec sa femme. En dessous, cette légende: «Eddy Mitchell avec sa nouvelle compagne !» Le journal n’avait pas pris soin de vérifier. Eddy Mitchell conclut: «J’aime tellement ma femme que je ne sors qu’avec ses sosies.»
Mais en période de campagne pour les présidentielles, il n’est pas inintéressant de savoir ce que pense l’artiste des différents candidats. On ne rit pas des masses quand il surnomme François Hollande «l’ami molette» et Sarkozy «l’ami talonnette». Trop potache.”
Nous ajouterons que “Schmoll” évoque évidemment ses copains de scène, Johnny, Dutronc, Gainsbourg, Coluche, mais aussi Jacques Brel et Georges Brassens à qui plusieurs pages contant des anecdotes inédites et savoureuses sont consacrées.
313 pages
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