Collectif
Pourquoi (re)lire San-Antonio aujourd’hui ?
Publié sous la direction d’Hugues Galli, cet ouvrage est issu des actes d’un colloque qui s’est tenu les 14 et 15 mai 2014 à la Maison des sciences de l’Homme de l’Université de Bourgogne, à Dijon.
Frédéric Dard, plus connu sous le pseudonyme de San-Antonio, figure parmi les romanciers populaires les plus lus en France. Le recueil aborde des thématiques aussi variées qu’originales (intertextualité, humour, paillardise, religion, etc) et invite le spécialiste de littérature policière tout autant que le lecteur passionné à mieux connaître, voire à découvrir, les multiples facettes de San-Antonio.
San-Antonio/Frédéric Dard se plaisait à citer Brassens dans ses livres, ainsi dans “Ne mangez pas la consigne” (Fleuve noir n° 250-1961) : “Les aiguilles de la grosse horloge ressemblent à la moustache de Georges Brassens car il est sept heures vingt” ou dans l’excellentissime “Fleur de nave vinaigrette” (Fleuve noir n° 293-1962) : “Il est fait pour être détective comme Georges Brassens pour être sacristain”.
Trois amis d’“Auprès de son arbre” ont participé à ce colloque : Bernard Wagnon, Laurentiu Bala et Gérard Reymond.
La communication de Bernard Wagnon, “San-Antonio et Brassens : regards tendres et affinités érectives”, est une épatante et originale lecture croisée des oeuvres et des personnages de GB et de San-A. Elle figure intégralement dans l’ouvrage, où le lecteur découvrira également l’importante contribution de notre ami de Roumanie, Laurentiu Bala, de l’Université de Craiova, “Pourquoi (re)traduire San-Antonio aujourd’hui en roumain”.
Gérard Reymond, quant à lui, co-signe avec Hugues Galli une réjouissante étude sur San-A et la religion, “Jacter dans le désert ou San-Antonio priez pour nous !”
Comme l’écrit Bernard Wagnon, Georges Brassens et Frédéric Dard avaient bien des points communs : l’amour de la langue française, de la liberté, de la satire sociale et partageaient tout deux une même morale humaniste.
Nous recommandons sans réserve cet ouvrage à tous ceux -et ils sont nombreux- qui placent Georges et Frédéric dans leur Panthéon personnel.
240 pages (cahier photographique central)
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