Pierre PERRET
Sur la pointe du palpitant
A l’entrée “Brassens” de cette collection de poche dont le principe est de regrouper sous forme de dictionnaire des extraits d’articles de presse, nous trouvons cinq citations dans lesquelles Pierre Perret évoque Georges Brassens. Ces citations sont parues dans la presse entre 1984 et 2003 et ne reflètent aucune animosité de M. Perret envers le Sétois.
Mais les sentiments de M. Perret ont bien changé par la suite et l’on peut suggérer à Jacques Perciot, auteur de ce recueil, de choisir en cas de réédition, les extraits suivants parus au moment de la sortie du livre de PP “A cappella” (voir notre fiche) en octobre 2008 et de la campagne de presse qui s’en suivit :
“Je crois que mon succès l'a fait ch... Du jour au lendemain, c'était fini. Il ne m'a jamais cité et il ne m'a jamais parlé d'aucune de mes chansons” (PP parlant de Brassens - Ouest-France du 9 janvier 2009)
“Georges Brassens. Une passion, puis une infinie déception. “Pendant quinze ans, on s’est vu presque tous les jours. J’avais une guitare, une moustache”. Et puis, en novembre 1963, “Pierrot” finit par décoller. Son Tord-Boyaux fait un tabac. Qu’en dit Brassens? Rien. Pas même un mot d’encouragement. “C’est comme si je n’avais pas existé. Son égo s’est très mal accommodé de mon succès”, estime Pierre Perret. (24 heures, Journal suisse, 15 janvier 2009)
“Votre amitié avec Brassens a duré jusqu’à ce que cela marche pour vous : “Oui, ce n’est pas moi qui me suis écarté”. On se demande si ce n’est pas votre filiation qui lui a posé problème. Vous donnez une réponse claire en citant Oscar Wilde : “N’importe qui peut compatir à l’échec d’un ami… Mais pour se réjouir de son succès, il faut une nature vraiment exceptionnelle”. Malheureusement c’est d’une grande justesse. Si Georges avait cette nature-là, il ne se serait pas comporté comme il l’a fait avec moi. Je n’ai pas écrit dans ce livre tout le cheminement exact de notre relation, parce que c’était encore moins reluisant que ça”. (Ciné Télé-Revue, Belgique, 29 janvier 2009)
96 pages
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