Bernard LONJON
Edith et ses hommes
Il était une fois une unique voix. Porte drapeau de la chanson réaliste, Édith Piaf, personnalité déjantée, addicte à l’amour et à l’alcool, a porté au pinacle la chanson française de la première moitié du vingtième siècle. Elle a beaucoup aimé les hommes dont elle fut tour à tour pygmalion, amoureuse, maîtresse, amante d’un soir. Elle a aimé l’amour avant tout.
Ce parcours d’une vie hors normes retracées au rythme de ses hommes, ses amis, ses amants, ses managers, ses musiciens, ses paroliers, permet de mieux cerner la personnalité de Piaf, la môme au cœur d’artichaut. Au détour de ce récit mêlé de chansons autobiographiques, on croise Yves Montand, Georges Moustaki, Charles Aznavour, Jean Cocteau, Sacha Guitry, Eddie Constantine, Bruno Coquatrix, Charles Dumont, Michel Simon, Jacques Canetti, Gilbert Bécaud, Paul Meurisse… mais aussi son père, son frère, son confident Jacques Bourgeat avec qui elle échangea plus de mille lettres.
Les hommes ont aidé Édith Piaf à traverser ses nuits peuplées de morts vivants et de cauchemars insondables. Ils l’aident à combler ses vides et taire ses angoisses. Comme elle le chantait : « J’ai le cœur trop grand pour un seul gars, c’est pour ça que j’écris l’amour sur toute la terre. »
La vie de cette chanteuse à la voix exceptionnelle devenue irremplaçable, entrée au Panthéon des artistes, fut une belle aventure humaine, parsemée d’amours infinies, de chagrins inconsolables et de sentiments irrésolus.
Bernard Lonjon a publié une dizaine d’ouvrages sur la littérature (Apollinaire, Jean Cocteau et Colette) et la chanson française, notamment une biographie de Georges Brassens, “J’aurais pu virer malhonnête” (voir notre fiche).
Dans son dernier ouvrage, l’auteur consacre une page à Piaf et au Sétois, qui ne fut pas un des “hommes” d’Edith et qui ne se rencontrèrent que lors de “premières” à Bobino ou à l’Olympia.
292 pages (cahier photographique central)
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