Louis NUCÉRA
Une bouffée d'air frais

Un écrivain en liberté. Tel aurait pu être le titre de ce recueil de quelque soixante-dix chroniques. La passion que ce conteur-né voue à la littérature n'a d'égale que son amour du vélo et des chats. Aussi, au fil des pages, on croise Léon Bloy, Marcel Aymé, Joseph Kessel, Cioran, Jean Cocteau et, évidemment, Georges Brassens, qu'il interviewa alors qu'il était journaliste au quotidien communiste des Alpes Maritimes, Le Patriote.

"Notre première rencontre? C'était en 1954, toujours à Nice. J'étais à l'âge où il arrive que l'on ne sache pas qu'au nom de la liberté se fabriquent des tyrannies. [...] Que nota-t-il dans mes propos qui le poussa à me dire: "La seule révolution, c'est de tenter de s'améliorer soi-même en espérant que les autres feront la même démarche."
D'abord déçu par l'aspect peu spectaculaire de la phrase de son héros, Louis Nucera ne tarde pas à s'y rallier. Et devient l'un des "amis de Georges", ainsi que les a chantés Georges Moustaki.

Ces chroniques ont été écrites de 1994 à 1999 pour "Valeurs Actuelles", hebdomadaire bien loin idéologiquement du "Patriote" des débuts du jeune journaliste.

Georges Brassens est plusieurs fois nommé et cité dans cet ouvrage et tout un chapitre , "Brassens, l'anti-Panurge", lui est consacré.

228 pages

le cherche midi (janvier 2000)

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