Alain WODRASCKA
Francis Cabrel Question d'équilibre

Cabrel est un phénomène ! L'air de rien, il s'est imposé en trente ans comme l'une des plus grandes stars de la scène française. Alliant discrétion et simplicité, il sait toucher tous les publics, rassembler toutes les générations et perpétuer une tradition musicale acoustique, comme Brassens dont il est l'enfant naturel. Peaufinant indéfiniment la belle ouvrage de ses chansons, cet artisan, d'origine italienne, incarne les valeurs essentielles de nos ancêtres : l'attachement à la terre, la fidélité amoureuse, l'humanisme... Ainsi cet artiste, qui n'a qu'à traverser son jardin pour rejoindre son studio, apparaît-il comme une bouffée d'oxygène dans une époque en route vers la mondialisation. Son ouvre, qui contient des chansons romantiques ou " socialement préoccupées ", se bonifie avec le temps, comme le bon vin : " Petite Marie ", " Je l'aime à mourir ", " Les chemins de traverse ", " La Dame de Haute-Savoie ", " L'encre de tes yeux ", " Carte postale ", " Encore et encore ", " Il faudra leur dire ", " Sarbacane ", " C'est écrit ", " La corrida ", " La cabane du pêcheur ", " Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai "...

Cette biographie fouillée, riche de nombreux témoignages et documents, se propose de vous faire mieux connaître la vie et l'oeuvre de notre troubadour des temps modernes.

Même si la musique anglo-saxonne constitue son domaine de prédilection, Francis Cabrel a toujours été séduit par Georges Brassens, découvert dans sa prime jeunesse. Il raconte être allé le voir à Agen, sous un chapiteau archicomble, et qu'il "s'est super régalé" (tout comme l'auteur de cette fiche qui était également présent).

Dans un autre passage du livre, Francis dit la pure merveille que sont "Les passantes" qu'il choisit d'enregistrer pour l'album collectif "Chantons Brassens".
Toujours en référence au Sétois, comment ne pas remarquer que "Les faussaires" qui ouvre le disque "Les beaux dégats" est un clin d'oeil à "Histoire de faussaire" de qui vous savez...

Préface d'Alain Souchon et Postface de David Séchan

176 pages (avec un superbe cahier photographique central)

Prix : 19,90 euros

Editions Didier Carpentier (octobre 2008)

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