Pierre PERRET
A cappella
Pierre Perret poursuit avec cet ouvrage la parution de ses mémoires entamées avec "Laissez chanter le petit" et "Le Café du Pont".
Nous écrivions ceci dans la fiche consacrée à "Laissez chanter le petit": "Georges Brassens est très souvent cité dans ce premier livre de mémoires de l'auteur de "Blanche" et de "Lily". Bien que Perret reconnaisse tout au long de son livre son admiration pour Brassens, les pages 178 et 179 nous posent question...".
A la lecture de "A cappella" nous nous posons toujours les mêmes questions sur la sincérité et la véracité de tout ce qui est écrit par Pierre Perret sur ses rapports avec Georges Brassens (les événements relatés pages 302 et 308 nous laissent particulièrement dubitatifs) ou avec d'autres personnages célèbres évoqués dans son livre.
On peut très honnêtement en douter, notamment quand on lit, au début du chapitre intitulé "Feuille blanche" que René Fallet eut besoin de l'intercession de Pierre Perret pour approcher Brassens aux Trois Baudets, alors que tout le monde sait qu'après la parution du fameux article de René Fallet "Allez, Georges Brassens!" dans le Canard enchaîné du 29 avril 1953, Georges invita aussitôt René Fallet à venir le voir aux Trois Baudets (début d'une longue amitié).
Concernant toujours René Fallet, PP raconte que celui-ci, à la même époque, lui offrit son dernier (sic) livre "Banlieue sud-est" ! En 1953, il y avait belle lurette (six ans!!) que "Banlieue sud-est" était parue et n'était donc pas le dernier livre de Fallet, loin s'en faut, puisque "La Fleur et la Souris", "Pigalle" et "Le triporteur" avaient remplacé depuis longtemps "Banlieue sud-est" dans les vitrines des libraires.
On prend donc plusieurs fois notre Pierrot en flagrant délit de gourance (comme le dirait lui-même ce spécialiste de l'argot) ou de gasconnade, ce qui n'est pas très étonnant pour un natif de Castelsarrasin...
384 pages
Couverture souple.
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