José ARTUR
Parlons de moi, y a que ça qui m'intéresse

Après "Micro de nuit", suite des souvenirs de José Artur.
On y apprend à la page 85 que Brassens signa en 1971 une lettre ouverte à Jean-Jacques de Bresson, alors directeur de l'ORTF, pour protester contre la sanction qui frappa l'animateur du Pop Club.
Donc, contrairement à la légende maintes fois reprise dans plusieurs biographies de GB, Brassens ne signa pas seulement contre la peine de mort (affaire Caryl Chesman) mais aussi pour défendre la liberté d'expression à l'ORTF, comme il le fit également en 1965, suite à la censure de "Potemkine", chanté par Jean Ferrat.

Robert Laffont (14/12/1987)

Retour